Pour faire de la microalgue une solution de décarbonation, il est impératif de savoir produire des volumes importants de microalgues : la production doit être à l’échelle des besoins de l’industrie en termes de matières premières renouvelables comme en termes de capture de CO₂.

Les systèmes de culture conventionnels ont déjà des rendements surfaciques élevés, bien supérieurs au rendement surfacique des plantes terrestres (on peut aller jusqu’à 80 à 100 tonnes de biomasse produite par hectare et par an* dans des conditions contrôlées), ce qui permet d’envisager des cultures de microalgues pour la production de spécialités et de niches.

Ces rendements surfaciques sont néanmoins insuffisants lorsque l’on envisage la production de volumes importants, et la capture de carbone à l’échelle des besoins de l’industrie.

*: Rodolfi et al. Microalgae for oil: strain selection, induction of lipid synthesis and outdoor mass cultivation in a low-cost photobioreactor. Biotechnol Bioeng. 2009 Jan 1;102(1):100-12.

Pour inventer sa technologie de rupture de culture des microalgues à grande échelle, CarbonWorks s’affranchit des technologies existantes et revisite l’ensemble des briques technologiques qui contribuent à la photosynthèse : la lumière, le CO₂, et l’accès de la microalgue à ces 2 ressources.

CarbonWorks a pour cela noué des relations et des partenariats avec des académiques de grande réputation, comme le CEA, le CNRS, des CRITT. Elle a également développé un écosystème de partenaires privés, qui chacun contribue au développement de la technologie dans son domaine de compétences. Les développements menés par CarbonWorks ont été labellisés Deeptech par Bpifrance.

Dans le projet de R&D mené conjointement par Suez et Fermentalg préalablement à la création de CarbonWorks, puis après sa création, CarbonWorks a développé un portefeuille de 11 familles de brevets, qui protègent sa technologie.